Ouerdia Maskri, Ph.D.

Je suis né et j'ai grandi en Algérie. Toujours intéressé par les sciences, j'ai obtenu un diplôme d'ingénieur en biotechnologie avant de m'installer en France. J'ai poursuivi un Master en Biochimie et Biologie Moléculaire à Pierre et Marie Curie (Sorbonne Université). J'y ai développé un réel intérêt pour la Biochimie et la Structure des Acides Nucléiques. En 2013, j'ai commencé mon doctorat. thèse sur la caractérisation des mécanismes moléculaires du transfert du premier brin dans le VIH-1, sous la direction du Dr Philippe Fossé, à l'ENS Paris-Saclay. Après cela, j'ai voulu acquérir de l'expérience dans les technologies de séquençage de nouvelle génération (NGS) ; puis, j'ai poursuivi deux années de recherche post-doctorale à l'Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM), avec le Dr Konstantin Brodolin.

 

Mon projet de recherche visait à caractériser le profil transcriptomique du facteur de transcription RbpA, chez Mycobacterium tuberculosis, lors de la résistance à la Rifampicine. Le domaine de la recherche m'a toujours intéressé, mais ma quête de polyvalence m'a poussé à apprendre de nouvelles choses en sciences appliquées. J'ai donc décidé de passer de l'académie à l'industrie, et j'ai entamé un nouveau chapitre de ma carrière. En 2019, j'ai intégré une startup française à Paris, spin-off de l'Institut Curie, développant des instruments de miniaturisation et d'automatisation des protocoles de Biologie Moléculaire.

 

Maintenant, je suis un scientifique d'application qui travaille à développer de nouveaux outils pour faciliter l'expérience de laboratoire pour les scientifiques. Je suis aussi très attachée à encourager les femmes à poursuivre une carrière scientifique, et pour la petite histoire, mes deux petites sœurs ont suivi mon parcours en réalisant des doctorats en chimie et en physique.